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La journée du 18 juillet 2021 a connu plusieurs remous au niveau national et surtout, sur le plan international. Pour cause. Pegasus, un logiciel d’espionnage vendu par la société israélienne NSO. Ce dernier serait à l’origine d’un réseau de surveillance de grande envergure à travers des milliers de numéros de téléphone actifs un peu partout dans le monde. Sur ce, que sait-on en réalité de l’affaire Pegasus ?

Qui sont les victimes dans l’affaire Pegasus ?

Suite à une enquête menée et coordonnée par une association d’investigation (Forbidden Stories), il ressort des accusations pour le moins inquiétantes. Entre autres, celles-ci stipulaient que 50 000 numéros téléphoniques ont été la cible d’un programme espion redoutable. Vous pouvez visiter le site  diplomatie fr  pour en savoir plus à ce sujet.

L’affaire Pegasus a mis en cause la sulfureuse start-up NSO basée en Israël, car elle est à l’origine du programme. Selon les nouvelles déclarations, divers pays ont été les victimes du logiciel espion, et ce, pendant plusieurs mois, voire des années. De plus, on compte des journalistes, certaines personnalités politiques et des chefs d’entreprise de renommée internationale.

Particulièrement en France, le président Emmanuel Macron était constamment visé par le logiciel. Plusieurs membres de son gouvernement étaient également présents sur la liste de ceux victimes de cyberespionnage. Surtout, cette dernière est encore très longue.

Avec l’appui d’Amnesty International, plusieurs médias internationaux ont confirmé ces données et conclusions de l’enquête. Ces dernières ont été étudiées et vérifiées pendant une période de six mois, dans le cadre du Projet Pegasus.

Quelles sont les dernières actualités liées à l’affaire Pegasus ?

Quelques mois après les révélations sur le logiciel, les États-Unis ont inscrit sur leur liste noire, la start-up israélienne NSO. Tous ces remous ont conduit à la démission du PDG de l’éditeur de Pegasus.

Suite à cette affaire, plusieurs grandes firmes et géants de l’industrie électronique comme Apple ont lancé des poursuites contre NSO. À cet effet, la multinationale a mis en place des dispositifs de sécurité numérique pour contrer le logiciel espion.

Depuis que les révélations ont débuté, l’accent a surtout été mis sur les Smartphones espionnés par le logiciel. Sans oublier que de nombreux pays ont été ciblés par Pegasus et l’Espagne en fait partie. Ceci fait référence aux attaques de cyber espionnage sur le téléphone du premier ministre et sur celui du ministre de l’Intérieur.

Par ailleurs, les poursuites en diffamation du Maroc contre les médias français ont été jugées irrecevables. C’est une décision du tribunal de Paris. Rappelons que cette nation est citée parmi les utilisateurs du logiciel.